Quand Madonna pose devant l’objectif de Steven Meisel pour la nouvelle campagne Louis Vuitton, l’ambiance n’est pas sans rappeler celle d’un Paris canaille.
Le Paname d’autrefois est aujourd’hui mis en scène à Los Angeles sous la direction artistique de Marc Jacobs.
Avec Madonna, le malletier français s’offre une nouvelle égérie après Jennifer Lopez, Scarlett Johansson ou encore Sofia Coppola.
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A Los Angeles mais par un New Yorkais !
Du grand n’importe quoi monsieur Marc Jacobs ! Alors comme ça, on choisit Madonna pour sa prochaine campagne (déjà une fausse note) mais en plus on l’affirme comme « la quintessence de la Parisienne de Marc Jacobs ». Ok, la partie « de Marc Jacobs » est à prendre en compte dans cette phrase, mais je veux dire à ce monsieur tant respecté qu’il se trompe totalement. La Madone c’est la vulgarité, l’excès, la provoc’ (qui n’en est plus trop maintenant), le nombrilisme dans toute sa splendeur, bref tout le contraire de la parisienne, chez qui tout se fait dans la retenue, en délicatesse. En tout cas, c’est l’image qu’on s’en fait ou qu’on a envie de s’en faire. Résultat du décor : une pose de strip-teaseuse quinquagénaire fière de montrer ses cuisses en béton armé (parce que la paire de chaussure qu’elle porte, elle s’en fout !). La classe comme on dit.
Alors, soit Jacobs frôle le délire, soit c’est de la pure stratégie marketing pour faire parler de Vuitton, comme si la marque en avait besoin… Et puis de quel droit un Américain se permet de définir l’incarnation de la parisienne ? Il a beau travailler dans l’univers du luxe, en être même un acteur majeur, ça ne lui donne pas pour autant le droit d’affirmer des aberrations pareilles.
Bref, cette histoire me fait penser que j’aime le luxe mais je n’aime pas toujours ceux qui le font.