Ça y est, la déferlante filmographique Chanel s’est enclenchée. Après Katherine Hepburn et Danielle Darrieux qui l’avaient toutes les deux incarnée juste avant sa disparition, c’est au tour de la nouvelle génération d’actrices de prendre la relève.
Au programme, trois versions pour trois couplets de vie de Mademoiselle. L’une pose un regard sur la passion entre la créatrice et le compositeur Stravinsky (Chanel & Stravinsky, l’histoire secrète – avec Anna Mouglalis), une autre s’arrête sur les années de formation de la grande couturière (Coco avant Chanel – avec Audrey Tautou), et enfin la dernière – téléfilm réalisé en 2 parties – nous montre des bribes de sa vie depuis son plus jeune âge jusqu’à l’époque de gloire d’après-guerre de la maison de la rue Cambon (Coco Chanel).
A ce jour, seul le téléfilm a été réalisé et diffusé (29 et 30 décembre) et je dois avouer l’ennui que j’ai éprouvé en le regardant. D’abord, malgré le "défilé" continu de robes et tenues en tout genre, je n’ai pas du tout été transportée ; pourtant les modes d’avant-guerres c’est mon dada. Je n’y ai malheureusement pas trouvé la magie, mais plutôt la fadeur. Question de mise en scène peut-être. Dommage. J’ai trouvé également le jeu de rôle des acteurs (pas tous !), notamment principaux, plus que médiocre. A mon goût à la fois sur-joué et dépourvu d’émotion, ou alors une émotion forcée de comédien. Dommage. Et puis, j’aurais souhaité voir davantage de Coco la créatrice, la couturière, l’avant-gardiste plutôt que Coco l’amoureuse (mais ça, c’est personnel !). Dommage.
Je dirais que lorsqu’on s’inflige la lourde tâche de réaliser un film sur une figure emblématique telle que Coco Chanel, il faut être aussi – si ce n’est encore plus – exigeante qu’elle ne l’était avec elle-même.
En tout cas, je suis vraiment impatiente de voir les deux prochains films prévus pour le printemps 2009. Rendez-vous à ce moment là…
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